Ciceron
Il reçoit une formation en droit et en philosophie. Il achève sa formation en rhétorique et en philosophie en Grèce. Il suit les cours du stoïcien Diodote (1er siècle av. J.-C.). Il suivra également les leçons du platonicien Philon de Larissa (~145-79 av. J.-C.). À Rome, il suit des cours d’éloquence d’Antoine (143-87 av. J.-C.) et Crassus (140-91 av. J.-C.). Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) le nommera « le prince de l’éloquence » (Discours sur les sciences et les arts, 1750).
En 76 av. J.-C., Cicéron se lance en politique. Il suit le cursus honorum. Il est d’abord questeur, c’est-à-dire un magistrat chargé des finances.
En 70 Cicéron est édile, c’est-à-dire chargé de l’administration d’un domaine de la ville de Rome. Il se fait connaître en défendant des Siciliens au cours d’un procès contre Caius Licinus Verres (120-43 av. J.-C.), ancien gouverneur de Sicile, accusé de détournement de fonds et de vols d’œuvres d’art. Verres s’exile à Massilia (Marseille) en emportant son butin. Cicéron remporte le procès. Il publie les discours qu’il avait préparés, sous le nom de Verrines.
En 67, Cicéron devient préteur, c’est-à-dire qu’il a des fonctions militaires et religieuses. Grâce à lui, Pompée (106-48 av. J.-C.) obtient de larges pouvoirs pour combattre le roi Mithridate VI (132-63 av. J.-C.) du royaume du Pont (en Asie mineure) et les pirates qui dominaient en méditerranée.
En 63, Cicéron devient consul, c’est-à-dire un des deux principaux magistrats ou gouvernants à Rome. Il est élu contre Catilina (108-62 av. J.-C.). Bientôt Cicéron dénonce la conjuration de Catilina contre la République. Catilina, voyant sa conspiration éventée, décide de