Citations de jean-paul sartre
J'existe parce que je pense...
La Nausée, Jean-Paul Sartre, éd. Gallimard, 1938, p. 145
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Le Mur, 1939
Quelques heures ou quelques années d'attente c'est tout pareil, quand on a perdu l'illusion d'être éternel.
Le Mur, Jean-Paul Sartre, éd. Gallimard, 1939, p. 27
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L'Être et le Néant, 1943
C'est à partir du jour où l'on peut concevoir un autre état de choses qu'une lumière neuve tombe sur nos peines et sur nos souffrances et que nous décidons qu'elles sont insupportables.
L'Être et le Néant (1943), Jean-Paul Sartre, éd. Gallimard, coll. tel, 2006 (ISBN 2-07-029388-2), p. 479
Chaque regard nous fait éprouver concrètement […] que nous existons pour tous les hommes vivants.
L'Être et le Néant, Jean-Paul Sartre, éd. Gallimard, 1943, partie 3 (« Le Pourautrui »), chap. 1er (« L'existence d'autrui »), IV (« Le Regard »), p. 341
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Huis clos, 1944
Je n'ai pas rêvé cet héroïsme. Je l'ai choisi. On est ce qu'on veut.
Huis clos, Jean-Paul Sartre, éd. Gallimard, 2000 (ISBN 2-07-036807-6), p. 90 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Seuls les actes décident de ce qu'on a voulu.
Huis clos, Jean-Paul Sartre, éd. Gallimard, 2000 (ISBN 2-07-036807-6), p. 90 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
On meurt toujours trop tôt - ou trop tard. Et cependant la vie est là, terminée [...]. Tu n'es rien d'autre que ta vie.
Huis clos, Jean-Paul Sartre, éd. Gallimard, 2000 (ISBN 2-07-036807-6), p. 90 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Alors, c'est ça l'enfer. Je n'aurais jamais cru... Vous vous rappelez: le soufre, le bûcher, le gril... Ah! quelle plaisanterie. Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les Autres.
Huis clos, Jean-Paul Sartre, éd. Gallimard, 2000 (ISBN 2-07-036807-6), p. 92 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
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Les Mains Sales, 1948
Hoederer : Moi j'ai les mains sales. Jusqu'aux coudes.
Les mains sales, Jean-Paul Sartre, éd. Gallimard, 1948, p. 198
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