City life de steve reich
Steve Reich : Né en 1936
Compositeur et musicien New-Yorkais. Un des chefs de file de la musique « minimaliste » (appelée en France « musique répétitive »), courant très important de la musique savante américaine à partir des années 60.
Petit, il apprend le piano et joue Mozart. A l’âge de 14 ans il découvre la musique du XXème siècle (Stravinsky, Miles Davis, Bela Bartok, Kenny Clarke, Charlie Parker…[1]) Batteur de jazz dans ses débuts, très influencé par le jazz « moderne », il étudie les percussions africaines au Ghana, puis le gamelan indonésien aux Etats-Unis. Toutes ces influences se retrouvent dans sa musique.
Ci-contre un gamelan.
Principales caractéristiques de sa musique :
• Répétition de phrases courtes (ostinato[2])
• Insertion de sons non musicaux enregistrés
• Ecriture en canons [3] rapprochés, création de déphasages (décalages variables entre les différentes voix)
• Utilisation de percussions
City life :
Commande conjointe d’institutions privées qui visent à la création d’œuvre contemporaine (l’Ensemble Modern à Francfort, du London Sinfonietta et de l’Ensemble Intercontemporain à Paris).
Dans cette œuvre, Steve Reich veut évoquer la ville de New York, et son évolution vers une vie de plus en plus stressante. Il termine sur une situation d’urgence : l’attentat du 26 février 1993 dans les sous sols du World Trade Center.
Pour cela, il mélange des sons de la ville avec les instruments de musique, reprenant ainsi une idée déjà expérimentée en 1928 par Georges Gershwin[4] qui avait inclus quatre klaxons dans sa partition d’Un américain à Paris.
L’orchestre :
L’œuvre utilise deux flûtes, deux hautbois, deux clarinettes, deux vibraphones, deux pianos, deux claviers échantillonneurs, un quintette à cordes (2 violons, 1 alto, 1 violoncelle, 1 contrebasse) et quelques percussions.
Dans ses œuvres précédentes, Steve Reich