Claude de seyssel

1722 mots 7 pages
Chapitre 3 : Portait de la France par un témoin du XVIème siècle. Claude de Seyssel ou la persistance des diversités.

Section 1 : Clause de Seyssel, l’homme et la carrière.

Il est né vers 1450.
Il présente une particularité importante, il n’est pas matif du royaume de France. Il est Savoyard.
Son regard est donc celui d’un étranger.
Vers 1487-1490 il enseigne le droit à Turin, c’est un juriste disciple d’un autre juriste Bartole.
Ce Bartole était lui-même un commentateur du droit romain : un célèbre professeur de l’université, commentateur de l’empereur Justinien.
Œuvres de Justinien : le Code Justinien, le Digeste, les Institutes, les Novelles.
Comme la plupart des humanistes, Claude de Seyssel est défendeur des droits souverains de l’empereur.
En 1499 il devient conseiller au parlement de Toulouse, il devient officier du roi de France puis change d’office. Il devient maitre des requêtes de l’autel du roi.
Il entre comme conseiller au Grand Conseil.
C’est un magistrat qui exerce des charges successives de juge.
En 1508 il publie une Histoire singulière du roi Louis XII père du peuple.
En 1509 il entre dans l’Etat ecclésiastique : il reçoit les ordres, est nommé évêque de Marseille et quitte donc toutes ses fonctions à la cour de France en 1515.
En 1517 il est nommé archevêque de Turin : il retourne en Savoie.
A la demande de François Ier il écrit La Grand’ monarchie de France. Il publie ce livre en 1519.

Comme beaucoup de ses contemporains c’est un homme de la Renaissance pétri d’Antiquité et de culture Italienne.
Il a séjourné à Florence et a certainement rencontré Machiavel.
Il a pu lire le Prince dans des exemplaires manuscrits qui circulaient en Italie.
Son regard sur la France est influencé par tout ce contexte.
La politique chez Claude de Seyssel et Machiavel commence à prendre son autonomie face à la théologie et la religion.

Section 2 : une société traditionnelle.

Des trois « ordres » à une analyse sociale.

Claude de

en relation

  • le seigneur sans visage
    2093 mots | 9 pages
  • Claude closky
    2156 mots | 9 pages
  • Gilles de rais
    3844 mots | 16 pages
  • La promesse de l'aube, analyse
    327 mots | 2 pages
  • Louis xiv jugé par un curé de campagne
    1937 mots | 8 pages
  • L’élaboration des compilations justinienne
    2329 mots | 10 pages
  • Justinien, novelle 134
    2021 mots | 9 pages
  • Talleyrand
    1300 mots | 6 pages
  • Commentaire édit de saint germain en laye
    1540 mots | 7 pages
  • Inchallah
    19197 mots | 77 pages
  • Hdi Commentaire Edit De Moulins
    868 mots | 4 pages
  • Nantes
    1676 mots | 7 pages
  • Les compilations justiniennes
    1374 mots | 6 pages
  • Droit
    11611 mots | 47 pages
  • Renaissance droit romain
    1790 mots | 8 pages