Claude de seyssel
Section 1 : Clause de Seyssel, l’homme et la carrière.
Il est né vers 1450.
Il présente une particularité importante, il n’est pas matif du royaume de France. Il est Savoyard.
Son regard est donc celui d’un étranger.
Vers 1487-1490 il enseigne le droit à Turin, c’est un juriste disciple d’un autre juriste Bartole.
Ce Bartole était lui-même un commentateur du droit romain : un célèbre professeur de l’université, commentateur de l’empereur Justinien.
Œuvres de Justinien : le Code Justinien, le Digeste, les Institutes, les Novelles.
Comme la plupart des humanistes, Claude de Seyssel est défendeur des droits souverains de l’empereur.
En 1499 il devient conseiller au parlement de Toulouse, il devient officier du roi de France puis change d’office. Il devient maitre des requêtes de l’autel du roi.
Il entre comme conseiller au Grand Conseil.
C’est un magistrat qui exerce des charges successives de juge.
En 1508 il publie une Histoire singulière du roi Louis XII père du peuple.
En 1509 il entre dans l’Etat ecclésiastique : il reçoit les ordres, est nommé évêque de Marseille et quitte donc toutes ses fonctions à la cour de France en 1515.
En 1517 il est nommé archevêque de Turin : il retourne en Savoie.
A la demande de François Ier il écrit La Grand’ monarchie de France. Il publie ce livre en 1519.
Comme beaucoup de ses contemporains c’est un homme de la Renaissance pétri d’Antiquité et de culture Italienne.
Il a séjourné à Florence et a certainement rencontré Machiavel.
Il a pu lire le Prince dans des exemplaires manuscrits qui circulaient en Italie.
Son regard sur la France est influencé par tout ce contexte.
La politique chez Claude de Seyssel et Machiavel commence à prendre son autonomie face à la théologie et la religion.
Section 2 : une société traditionnelle.
Des trois « ordres » à une analyse sociale.
Claude de