BINGE DRINKING
« FETES EXTREMES » OU « RITUELS HYBRIDES » ?
QUAND LES FETES FAMILIALES N’EXISTENT PLUS LES BINGE DRINKER « SE FONT LA FETE » !

Le phénomène du « binge drinking » est déjà considéré comme un problème majeur de santé publique au Royaume-Uni et en Irlande.
Les médias français quand à eux, en ont largement parlés ces dernières années comme d’un phénomène alarmant en progression rapide chez les adolescents.
Malgré « le tapage » médiatique en France et les dernières mesures répressives concernant les mineurs et l’alcool (loi du….) un incroyable flou règne encore autour de ce « phénomène » bien particulier qui attire de plus en plus de mineurs, de plus en plus jeunes, filles et garçons, sans exception,.

Alors…Qu’en est-il réellement de ce fameux « binge drinking » ?
Cette nouvelle « culture de la défonce » est-elle vraiment nouvelle, ou bien serait-elle le retour d’une forme de fête plus archaïque ?

Je tacherais de répondre à ces questions en restant au plus près de la Psychanalyse, discipline dans laquelle mon travail s’inscrit. Cependant il me semble que les notions de « fête » et de binge drinking ne peuvent pas être évalué en dehors du groupe et de la collectivité sociale, je serais donc amené parfois à croiser mon travail (avec modération et précaution) avec quelques concepts propres à la sociologie, à l’anthropologie et à l’ethnologie (tout en restant fidèle à la pratique psychanalytique)

A) SOCIETES (HYPER)MODERNES ET (SUR)CONSOMMATION : DES ADOLESCENTS CONSOMMATEURS DE LIBERTE …
1) UNE ENVELOPPE POLITICO MEDIATIQUE DIFFUSE
Les sociétés modernes en présentent illusoirement un monde enrobé et sans limite, ou tout semble réalisable et à portée de main, ont rompu avec l’Eternel. Le passager, le « fluide » et le changement sont préférés à ce qui dure et demeure. En ce sens nos sociétés actuelles mettent finalement en avant un affaiblissement de leurs contenants et un fléchissement de leurs limites. C’est l’inaccessible qu’elles