Claude Roy
Claude ROY est né à Paris, le 28 août 1915. Il est d’ascendance charentaise et espagnole. Il fait des études de droit et en même temps de petits métiers, "gagne-pain incertains".
Prisonnier pendant la guerre de 1940, il s’évade et commence à écrire des poèmes. Il devient correspond de guerre et adhère au parti communiste (avec lequel il rompra en 1957, après l’insurrection hongroise).
À la libération, il écrit comme journaliste et côtoie des artistes et des intellectuels, par exemple Aragon, Eluard, Mauriac, Picasso, Vittorini, Paulhan, Anne et Gérard Philippe, ...
En 1958, il rencontre l’amour sous les traits de Loleh Bellon qu’il va célébrer dans ses œuvres. Il voyage : Italie, Chine, URSS, USA, Europe de l’Est, Israël. Il refuse la guerre coloniale et signe le manifeste contre la guerre d’Algérie. Puis vient le temps de la maladie ; il accède à son intime vérité et écrit des poèmes surprenants par leur profondeur et leur sérénité.
En 1985, il reçoit le premier Goncourt de poésie de l’Académie Goncourt. Il incarne la grande tradition française d’humanisme, de curiosité incessante et de culture. Sa poésie était pour certains, comparée à celle d’Éluard mais Claude ROY n’est pas que poète, il écrit aussi des romans, des essais, des chroniques, des mémoires, des récits de voyage, des livres pour enfants. Voici d’une manière chronologique, ses principales œuvres :
En 1949, son premier roman, "La nuit est le manteau des pauvres" et la même année, un recueil de poèmes, "Poète mineur".
En 1952, "Stendhal par lui-même".
En 1953, "Le commerce des classiques".
En 1958, un roman, "Le malheur d’aimer".
En 1963, un roman, "Léone et les siens".
En 1965, "Trésor de la poésie chinoise", sorte d’anthologie de poètes chinois qu’il a traduits pour les faire connaître.
En 1968, "Défense de la littérature", "La dérobée".
En 1969, "Moi, je", sorte d’autobiographie.
En 1970, "Poésies" chez Gallimard.
En 1974, "Enfantasques", fables pour enfants.
En 1976, "Somme toute",