Clement marot - un epitre au roi
INTRODUCTION:
Le texte étudié est 1 épître, cad un poème adressé, ici au roi, François 1e, ecr par C. Marot.
Marot est né en 1496 et mort en 1544 en exil car plusieurs fois soupçonné de sympathie avec la Réforme. C'est un poète de cour, cour à laquelle il exerce une fonction : il est valet de chambre, il écrit un certain nombre de pièces de circonstance, obéit le plus svt aux formes traditionnelles et rédige plusieurs épîtres, notamment au roi pr demander sa bienveillance, en particulier lors de ces pb avec la justice [été mis en cause ds des affaires religieuses].
Il contribuera également, notamment à travers ses traductions, à introduire le pétrarquisme en France.
Marot affectionne et maîtrise particulièrement le décasyllabe, vers avec lequel est élaboré le présent texte, texte que je vais maintenant lire.
[...lecture...]
Ns pouvons distinguer 3 mouv principaux ds ce poème :
v. 1 à 9 = Evocation de la condition du poète
v. 10 à 20 = détour de l'anecdote
v. 21 à 26 = retour à l'adresse directe au destinataire
Problématique: Nous pouvons nous demander quelle conception du poète Marot présente à travers ce texte.
ANALYSE:
v.1 : Esbatant = img d'amusement , d'un certain plaisir et désinvolture, tt comme le verbe « faire » et non « écrire » qui atténue la dimension de travail spécifique, quasiment l'effort.
Ns remarquons dès ce 1e vers la présence du Je du poète à travers le pronom « Je » lui même et le « m' » du verbe pronominal. Cette présence corresp à la forme de l'épître qui, étant adressée », n'est pas (la plupart du tps) un poème abstrait portant sur des thèmes généraux. Le poète se met donc ici en scène lui même dans l'acte de création poétique.
Nous relevons de plus la mention du rondeau, que Marot pratique et maîtrise également parfaitement, et « en rime » = redondance qui insiste ds ce 1e vers sur la présence de la poésie, mais aussi sur le mot même de rime, qui reprèsante ici