Cléobis et biton
Source : Les trésors de la Grèce, Stefano Maggi –Cristina Troso, National Géographic, les guides de l’art.
Œuvre de Polymèdes d’Argos vers 580 av J-C (2,20m avec la base et les figures 1,97m, musée de Delphes 467), consacrées à Delphes pour célébrer leur exploit. Fils de la prêtresse d’Héra dont la statue devait être transporté de la ville au sanctuaire de la déesse, au delà de la plaine, ils s’attelèrent au char que l’attelage de bœufs avait délaissé. Tendus par l’ »effort, leurs corps aux proportions trapues expriment tout à la fois l’entrainement athlétique qu’ils ont déjà reçu et le but à atteindre : épaules larges et puissantes, jambes courtes et exagérément développées ils sont tout en volume, les contours sont accentués , les corps ont pris de l’épaisseur et se meuvent avec force dans un espace ou ils sont prêts à s’élancer pour accomplir leur exploit. Les masses musculaires en particulier sur les membres inferieures, sont gonflés presque à l’excès sur une ossature dont on sent toutes les articulations. L’histoire de ces deux héros est entré dans la légende et apparentés en quelque sorte à Héraclès donne tout leur sens aux types statuaires du couros et de la coré. Ce ne sont pas des statues de culte, ni non plus des représentations de divinités, mais leur valeur religieuse est certaine. Ce sont des offrandes consacrées à la divinité les couroi à Apollon et les corai à Artémis- mais sans exclusivité, puisque les couroi du Sounion étaient