Les structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat sont de plus en plus nombreuses, et cela constitue un phénomène mondial. Il est vrai que si l’on observe que la mortalité des PME est en grande partie due à des décisions administratives ou stratégiques inadéquates et à un manque de compétences ou d’expérience du dirigeant, alors l’accompagnement peut jouer un véritable rôle de “catalyseur” du processus entrepreneurial. Pourtant, les modes et structures d’accompagnement, si divers soient-ils, ne semblent pas toujours aussi efficaces qu’ils le promettent et la pérennité des entreprises ainsi aidées est loin d’être assurée; ce phénomène pourrait s’expliquer notamment par l’insuffisante prise en compte de l’accompagnement en tant que processus d’apprentissage individualisé de l’entrepreneuriat. Dès lors, le coaching peut apparaître susceptible de constituer une approche suffisamment personnalisée de l’accompagnement permettant au dirigeant débutant de développer ses qualités managériales. Par exemple, le jeune dirigeant ne sait pas toujours identifier précisément son problème. Une des tâches du coach consiste alors à le cerner et le définir avec lui pour mieux le traduire et le résoudre. De manière générale, il s’agit bien de raccourcir la courbe d’apprentissage de l’entrepreneur, lui évitant ainsi maintes erreurs du fait de sa faible expérience.
Certes les nouvelles technologies pourront faciliter la rapidité de l’information, améliorer son efficacité, mais ne remplaceront jamais la communication entre les hommes. On pourra parfaitement maîtriser ces nouvelles technologies sans pour autant améliorer les échanges entre les hommes. * Comment les comprendre ? * Comment développer leurs potentialités ? * Comment les satisfaire pour qu’ils trouvent leur place dans l’entreprise et donne ainsi un sens à leur travail ?
Autant de questions auxquels le dirigeant doit faire face aujourd’hui.
Les caractéristiques du coach
Il semble essentiel pour le coach