Après la deuxième guerre mondiale l' homme se trouve dans une crise total. Ce qui avait commencé comme une promesse de meilleures conditions de vie, finissait par effacer toute trace humanitaire chez les individus. Alors, les régimes déguisés en promesses de change dévoilent son vrai visage: la destruction de la différence. La violence se fait présente à tous les nivaux possibles: social, culturel, personnel. En 1951, Eugène Ionesco rédige La leçon, œuvre qui exprime ce malheur. Un professeur qui ne révèle pas qu'un dictateur. Dans cette analyse il m' intéressera aborder les éléments qui d'abord unifient une nation comme le langage ou la philologie mais qui sont après utilisés selon la volonté d' une force oppressive.

Le pouvoir du langage et surtout sa force manipulatrice est évidente dans les œuvres d' Ionesco où on constate qu'il y'a un message sous-jacent en cet apparent absurdité des mots. Le langage se présente comme une mélange du discours avec de la politique et de l'idéologie. Au lieu de perdre sa fonction pendant que langue, elle fonctionne comme un moyen pour exprimer tout le totalitarisme et la violence qui peut comporter l' imposition: un professeur. Mais on ne devra pas oublier le contexte de cette pièce qui est déterminant pour étudier et comprendre en général le théâtre de l' absurde, la deuxième guerre mondial. C'est dans cet univers qu'on parvient à établir les indices de lecture pertinents pour parler de la violence du langage, de même que le totalitarisme.

Mais comment la langue peut servir comme moyen d' un infini cycle de violence qui se perpétue par le professeur à chaque arrivée d' un nouveau étudiant? La dynamique de la pièce est simple: un nouveau étudiant rentre chez le professeur pour pouvoir apprendre correctement ses leçons. Au début, le professeur se présente comme un individu timide, et comme un un serviteur: " Oh, Mademoiselle, c’est moi qui suis à votre disposition. Je ne suis que votre serviteur" (5). Cependant, au fur