Comment devrait –on combattre la délinquance juvénile ?

Toutes les études démontrent que la délinquance juvénile a beaucoup augmenté en France depuis 1945 et que certains mineurs commettent des délits de plus en plus violents de plus en plus jeunes. Il y a plusieurs raisons à cela : l’éclatement de la famille, le chômage, l’échec scolaire entre autres. Dans ce contexte, il convient de se demander ☻quelle est la meilleure façon/manière de lutter contre ce problème.

En ce qui concerne la lutte contre la délinquance juvénile, il existe deux écoles de pensée : il y a les partisans de la répression et les partisans de la prévention.
L’ancien président Nicolas Sarkozy avait mis en place des tribunaux correctionnels pour mineurs (les 13-17 ans). Parallèlement, il avait mis en place une politique – répressive-- de tolérance zéro en ce qui concerne la délinquance en général et la délinquance juvénile en particulier. Selon cette politique, un jeune délinquant pouvait s’attendre à recevoir la peine maximale pour son délit, et en particulier s’il commettait un délit violent, il était certain d’être condamné à une peine de prison ou une peine de CEF ( Centre éducatif fermé : C’est une sorte de prison spécialement conçue pour les mineurs avec beaucoup d’éducateurs, d’enseignants et de psychiatres) . Ces CEF sont assez efficaces car la depuis leur mise en place la délinquance juvénile avait baissé de 10%.
Le nouveau président. F.Hollande avait promis de doubler le nombre de ces CEF car ils semblent bien fonctionner dans la lutte contre la délinquance juvénile. En effet, 84% des jeunes ( qui étaient en rupture scolaire avant leur peine de CEF) réintègrent un établissement scolaire ou suivent une formation. De plus, le taux de récidive après une peine de CEF est de 40% contre 75% dans les prisons traditionelles .
Il est donc étonnant que la nouvelle ministre de la Justice Christine Taubira ait décidé de mettre fin à la construction de nouveaux CEF. De plus, Mme Taubira