comment entre t on dans ces romans
Nous allons nous intéressé à la manière dont les auteurs de ce corpus nous font entrer dans leur roman.
Le texte Germinal, qui appartient au naturalisme, commence par la description d'un endroit, "Dans la pleine rase...". L'auteur nous fait suivre le personnage à travers "la grande route des Marchiennes à Montsou" à la manière d'un travelling. La description du lieu laisse imaginer un lieu désertique, dépourvu d'âme : "l'immense horizon plat", "le pavé se déroulait avec la rectitude d'une jetée". Elle dégage aussi une impression de froideur, de noirceur : "il ne voyait même pas le sol noir", "Aucune ombre d'arbre ne tâchait le ciel", "grelottant". L'auteur a accordé plus d'importance à la description de l'atmosphère et du décor qu'au personnage. Nous ne savons de lui que ce qu'il porte et depuis combien de temps il marche. Zola va même jusqu'à dire que ce personnage est assez stupide : "sa tête vide d'ouvrier". Ensuite, l'auteur nous offre une description assez fantastique d'un lieu, "trois brasiers brûlant au plein air, comme suspendu", "les feux reparurent près de lui, sas qu'il comprit d'avantage comme ils brûlaient si haut dans le ciel mort, pareils à des lunes fumeuses". L'auteur personnifie des éléments du décor et leur donne une allure lugubre :"la silhouette d'une cheminée d'usine", "une seule voix montait, la respiration grosse et longue d'un échappement de vapeur". C'est la description d'une fosse représentée comme un monstre.
Le texte de Gaudé pour Eldorado commence aussi par la description d'un lieu, qui