Instabilité politique en Amérique Latine
1825-1990...

Travail présenté au professeur José Del Pozo par Fernand Falardeau

Histoire 4611
Université du Québec à Montréal
20 décembre 2007

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Instabilité en Amérique Latine—1825-1990 Après un record de 103 constitutions en 90 ans (Notes cours), l’Amérique Latine a recouvré une stabilité politique comparable à celle des autres pays de l’Occident. Comment expliquer cette venue tardive dans l’espace démocratique mondial? On peut trouver huit raisons qui, à des degrés divers, éclairent ce phénomène. 1. L’héritage d’une administration coloniale sclérosée. 2. Les guerres mêmes d’indépendance. 3. Une géographie morcelée et une incroyable diversité régionale. 4. Une main-mise de la Grande-Bretagne d’abord et bientôt des États-Unis sur l’économie et le commerce du bloc latino-américain. 5. Une présence constante—et envahissante—des militaires dans la vie politique. 6. La religion catholique comme objet de dispute entre conservateurs et libéraux. 7. Les rébellions indigènes. 8. Et, finalement, le manque de sentiment d’unité nationale de même que l’absence d’institutions fortes (Del Pozo, p.46).
1. À l’époque coloniale une hiérarchie administrative concentrait presque tous les pouvoirs au sommet de la pyramide, ne laissant à la base que les exécutants de l’autorité royale. Cette autorité était représentée par une élite espagnole, vice-rois, intendants et autres fonctionnaires, qui géraient la vie politico-économique, mais qui n’avaient aucune racine en sol d’Amérique. Concédons que les criollos avaient voix au chapitre dans les cabildos. Ils étaient élus (...beaucoup achetaient leur poste...Cf. Notes de cours) et faisaient de la gestion municipale. À la base de cette pyramide, qui retrouvait-on? Les exclus : métis, indiens,