Comment fabrique-t-on les ogm ?
Pour fabriquer des OGM, 3 étapes sont necessaires : il faut d'abord choisir le gène que l'on veut implanter dans les cellules (transgène). Ensuite, il faut le tranferer, enfin, il faut regener les plantes transformées.
Première étape :
La première étape est l'identification d'un caractère que l'on veut introduire dans la plante, comme par exemple des caractères de qualité nutritionnelle, la résistance à certains insectes, à certaines maladies, à des herbicides... Le gène choisi (dit gène d'intérêt) peut provenir de tout organisme vivant, plante, animal ou bactérie puisque le code génétique est universel. Il doit ensuite être isolé de l'organisme donneur. Il est intégré dans une construction génétique associant souvent un gène marqueur. Ce gène marqueur permet de sélectionner les cellules qui ont intégré le gène d'intérêt. La construction est ensuite multipliée (clonée) afin de disposer d'une quantité suffisante d'ADN pour son introduction dans les cellules végétales que l'on veut transformer.
Deuxieme étape : Rappel : la cellule est l’unité du vivant. Si on détruit la membrane plasmique d’une cellule végétale, on obtient un protoplaste, ayant une forme sphérique.
Schéma du passage d'un protoplaste (à gauche) à une cellule (à droite)
Ensuite, l’Acide DésoxyriboNucléique, ou ADN, est présent dans les noyaux de toutes les cellules eucaryotes, mais aussi sous forme d’appareil nucléaire diffus chez les procaryotes. L’ADN contient l’information génétique ; il est sous forme d’une double hélice, chaque brin de cette hélice étant constitué par l’enchaînement de quatre nucléotides constitués d’un sucre, le désoxyribose, d’un groupement phosphate, et d’une base azotée A, T, G ou C. Enfin, un gène est un fragment d’ADN portant le « plan de fabrication » d’une protéine.
Ils existe deux catégorie de techniques permettant la formation d'OGM : le transfert direct et le transfert indirect. Le transfert direct est une