Comment faire accepter un régime totalitaire, exemple avec le parti fasciste
«Tout ces sacrifices pour rien», disait Gabriele D’Annunzio considéré par beaucoup aujourd’hui comme un précurseur du fascisme. L’Italie sort meurtrie de la première guerre mondiale et ses revendications n’ont pas été prises au sérieux par les grandes puissances ayant vaincu l’Allemagne. On parle de la Victoire Mutilée, victoire ressentie comme une défaite par le peuple italien et par ses dirigeants. Le pays est désorganisé, en crise mais surtout et c’est une particularité de la jeune Italie, désuni. C’est dans ce contexte d’après guerre que va s’imposer le fascisme dont le représentant Benito Mussolini va devenir une des figures les plus importantes du XXeme siècle. Le 29 octobre 1922, la marche sur Rome installe symboliquement Benito Mussolini au gouvernement. C’est à partir de la que celui-ci va s’attacher à créer un Etat totalitaire, l’Italie fasciste. Il sera donc question dans cet exposé de s’interroger sur les moyens mis en place par Mussolini pour imposer le fascisme, notamment par le biais politique tout en tenant compte des spécificité italienne comme la monarchie, pour ensuite comprendre comment l’a t’il fait accepter par sa population. Il sera donc pour cela nécessaire d’aborder le thème du mythe Mussolinien tant il contribue à faire de l’Italie fasciste un régime totalitaire singulier.
I) La construction de l’Etat totalitaire:
a) Un parti subordonnée à l’Etat:
Le Fascisme va lors de son instauration essayer de couper les ponts avec le passé. Qu’il s’agisse des restes de l’Etat libéral ou alors de l’opposition dite classique, le fascisme va essayer de s’inscrire dans le paysage politique italien par la rupture. Rupture même avec certaines forces politiques, économiques ou sociales qui avaient favorisé son succès de manière plus ou moins directe. On cherche a instaurer un régime de masse autoritaire et totalitaire. Le fascisme a donc, selon l’expression de Renzo De felice « La main