Comment la littérature rend –elle compte de la « misère » et de la « grandeur » de l’homme ?
A. Architecture du texte
L’auteur invite le lecteur à se tourner vers la voûte céleste (1er paragraphe)
Il le ramène à sa place ; (2ème et 3ème paragraphe et alinéa). L’homme se trouve ainsi entre les deux mondes.
et l’entraîne dans l’univers infini de l’ « extrême petitesse » Les deux raisonnements fonctionnent comme un diptyque aux deux parties symétriques et inversées .
B. Pascal invite le lecteur à faire sa propre expérience et lui propose une démarche scientifique
1. Par des subjonctifs d’injonction – ici de souhait - il lui propose de tourner son regard vers le haut et le guide: ces cinq propositions constituent une longue période( = En effet les phrases forment un système et constituent un argument unique : celui de l’impossibilité de concevoir par la raison l’infiniment grand ) qui s’achève dans la phrase qui constitue la clausule « Nulle idée n’en approche » (l.7)
2. Il guide ainsi sa démarche et encadre son raisonnement de manière rigoureuse :
Dans le premier mouvement chaque verbe induit une démarche particulière :
• « contemple » (l.1) : observation et méditation
• « éloigne sa vue » (l…) : méthode de l’observation et de la distance afin de gagner en objectivité
• « regarde » (l…) : observation scientifique
• « que la terre lui paraisse » (l…) : disparition du sujet observateur, l’observation gagne en objectivité
• « qu’il s’étonne » ( l…) : surprise intellectualisée
Dans la deuxième démonstration, le système est réitéré. Le lexique induit la même démarche de type expérimental :
• « qu’il recherche »( l.15)
• « ce qu’il connaît » (l…)
• « ces conceptions » (l…)
• il pensera » (l…)
• « voir » (l…) ; « voie »
• « retrouvera » ; « trouvant » (l…)
• « considérera » (l…) ; « considérant » « l...)
• « curiosité » (l…)
C. Pourtant la démarche scientifique se heurte à l’impuissance, la raison est incapable de rendre compte de l’univers.
1. Dans le