Comment les auteurs construisent-ils leurs personnages ?
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CORPUS : Comment les auteurs construisent-ils leurs personnages ? Dans ce corpus seront traités et analysés quatre extraits de roman : « La princesse de Clèves » écrit par Mme de LaFayette ; « Michel Strogoff » de Jules Verne, parut en 1876 ; « Voyage au bout de la nuit » tout premier roman de Louis-Ferdinant Céline, écrit en 1932 ; et enfin « le père Goriot ». Il s’agira ici d’étudier et de comparer chacun de ces textes afin de répondre à la problématique principale (qui peut s’écrire ainsi) : Selon quels critères les auteurs déterminent-ils leurs personnages ? Tout d’abord l’auteur peut s’efforcer de lui attribuer un portrait unique dans le but de représenter la réalité. (Mais cela ne décrédibilise-t-il pas le roman ?) Ainsi, pour la princesse de Clèves et le courrier Strogoff, l’auteur à une vision idéaliste (voire héroïque pour le dernier) de ces deux personnages. En en faisant véritablement des personnages exceptionnels. La princesse de Clèves est l’incarnation de la noblesse du XVII siècle et dans l’histoire une figure emblématique de la cour : * « beauté parfaite » (l2) * « une des plus grande héritière de France » (l3) Il en va de même pour le courrier Michel Strogoff, mais celui-ci est, quant à lui, la représentation du peuple russe dans toutes ces bassesses (on s’en aperçoit vers le milieu du roman). Symbole d’un dévouement entier dans une société dirigée d’une main de fer par le tzar : * « Pour le meilleur accomplissement des ouvrages de forces » (l1) * « Il savait rester immobile comme un soldat devant son supérieur » (l15) Jules Verne va même jusqu’à dire que Michel Strogoff est un héros : * « ce courage sans colère des héros » On peut observer un réel rapprochement entre ces deux personnages. En effet ils ont tous les deux un physique imposant. Elle : « une beauté » (l1) Lui, remarquable de part son physique peu commun : « haute taille, vigoureux, épaules larges, poitrine vaste » (l1). De plus il donne tout