Comment les pouvoirs publics peuvent-ils contribuer à la justice sociale ?
Objectif : on s'interrogera sur les fondements des politiques de lutte contre les inégalités en les reliant à la notion de justice sociale ; on appellera à ce propos que toute conception de la justice pourra-t-on la question : « l'égalité de quoi ? ».
A) les différentes conceptions de l'égalité.
On distinguera les égalités des droits, égalité des situations et égalités des chances.
1er niveau : une égalisation des droits, ou égalisation juridique : tous les individus sont égaux devant la loi, il n'y a plus de privilèges et de position sociale héritée (comme c'était le cas dans l'ancien régime, avant la révolution française).
Ceci ne concerne pas seulement les droits civiques. Peu à peu, égalité va s'étendre aux droits politiques et aux droits sociaux. Les individus sont considérés comme des citoyens.
La citoyenneté et le faite pour une personne, pour une famille ou un groupe, être reconnu comme membre d'une société nationale et devant le droit de participer à sa vie politique. La citoyenneté comprend trois éléments :
-La nationalité qui donne un cadre à la souveraineté nationale ; des droits (droit civil, droit politique, droits sociaux).
-Des devoirs (payer les impôts, respecter les lois ou encore la durée de cour d'assises si besoin est).
-La participation civique (voter, s'inscrire dans un parti, manifester, etc.).
2ème niveau : une égalité des chances : tout individu doit pouvoir accéder à toutes les positions sociales existant selon ses capacités, ses « talent ». La destinée sociale ne doit donc pas dépend de l'origine sociale. Cela suppose deux conditions :
-avant les mêmes moyens au départ. Or, les individus sont inégaux à leur naissance naturellement, économiquement et socialement. La compétition pour l'accès aux ressources rares se fait donc à armes inégales. L'État doit donc compenser les handicaps.
-Respecter l'idéale méritocratie qui. La position sociale occupée par les individus doit dépendre