Comment lutter contre les trafics internationaux
1) Quels sont les différents trafics existant ? 2) Quel est le trafic le plus repandu ? 3) Quels types d’organisations luttent contre ce trafic ? 4) Quelle place les trafics prennent-ils dans notre société ? 5) Comment se développe les trafics en France ? 6) Quelle place les trafics occupent-ils dans l’économie ?
La définition généralement acceptée du commerce illicite vient des Nations Unies qui l’ont décrit comme étant « contraire aux lois des états et/ou aux lois internationales ».
Cependant, toutes les dimensions du problème n’apparaissent pas dans cette définition. Tout d’abord, ce sont essentiellement les transferts illicites d’armes légères dans le monde qui sont ici visés. Si, effectivement, le commerce illicite des armes légères exacerbe les conflits civils, la corruption, le crime et la violence arbitraire, il a également trait à tout type de marchandise, y compris animale et humaine.
En second lieu, même adaptée au commerce d’armes légères dans le monde, cette définition ne prend pas en compte deux éléments : le marché noir, qui échappe clairement à la loi et le marché « gris », illicite, mais techniquement légal sur lequel sont organisés des transferts parallèles pour le compte de gouvernements sous le coup de sanctions. Le marché « gris » est certainement le plus important des deux, à la fois en volume et en valeur, approvisionnant des acteurs non-gouvernementaux et des gouvernements sous embargo. Le marché noir, qui, lui, est plus limité, fournit principalement des particuliers ou des organisations criminelles. Même s’il est difficile d’évaluer l’ampleur totale du commerce illicite d’armes légères, on peut estimer qu’il représente dans le monde un milliard de dollars par an, soit entre 10 et 20 % du commerce global des armes légères. Mais il constitue surtout un facteur aggravant des actes criminels, des conflits civils et encourage la corruption.
Le schéma suivant