Comment le sens vient aux mots ? L’histoire des relations entre le signe et le sens est une véritable romance. Une romance dont l’intrigue serait motivée par les lois de l’attraction-répulsion, une intrigue pleine de rebondissement , de renversement : tantôt c’est le sens qui détermine le signe tantôt l’inverse. Comment le sens vient aux mots ? est une question qui évidemment nous interroge quant aux relations pour le dire de manière très générique, qui lient, unissent le sens …afficher plus de contenu…

l’essence du mot c’est d’avoir un sens. c’est par là qu’il acquiert sa fonction référentielle sa fonction de signe. Comment pose la question des moyens, des procédés, elle interroge la possibilité. Précisément l’intitulé nous invite à réfléchir quant aux moyens par lesquels le sens vient aux mots c’est à dire par quels moyens les mots ont un sens ? Et si l’essence du mot est d’avoir un sens, la question qui est alors posée a trait à l’essence des mots.Ainsi à l’intérieur de la question des procédés est contenue la question des origines. D’où vient le sens des mots ? Question visible dans l’intitulé initiale du sujet puisQue le sens vienne aux mots suppose qu’il vienne de quelque part. L’arrivé du sens est connu ce sont les mots, la question n’est pas de savoir s’il les mots …afficher plus de contenu…

Le sens n’existe que dans le langage et par lui. L’ontologie n’est plus qu’une sémiologie. Le sens n’est plus le fond du langage, son origine, il en est l’effet. Il y a toujours quelque naïveté ou imprécision à parler d’époques philosophiques, de révolutions ou de tournants, on ne peut nier pourtant ce que Rorty a appelé le linguistic turn, le sentiment que l’on a que la philosophie a depuis le début du siècle placé la réflexion sur le langage en son cœur pour substituer la question du sens des mots au problème de l’essence des choses. Le structuralisme et la phénoménologie, sans doute de façons radicalement différentes, vont opposer à cette métaphysique de la représentation une