commentaire acte 4 scène 7 L'illusion comique
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L’Illusion Comique est une pièce de théâtre écrite par Pierre Corneille au XVIIème siècle, durant la monarchie absolue de droits divins de Louis XIV. Cette œuvre appartient au mouvement du classicisme, qui a pour tâche de respecter la bienséance et les trois unités. C’est à travers cette pièce que Corneille tente de s’imposer dans le style baroque. L’Acte IV Scène 7 présente en effet un monologue tragique, dans lequel Clindor, en prison, est condamné à mort pour avoir tué Adraste. Il profite de cette scène pour faire une introspection qui lui permettra d’avoir les idées claires, de se mettre à nu et d’en informer le lecteur/spectateur à l’aide de la double énonciation. Le personnage montre alors des qualités profondes que l’on ne pouvait pas remarquer auparavant, la mort le rend humain avec de réels sentiments telles que la peur de mourir, que l’on ressent à travers ses paroles et qui suscite un sentiment de pitié chez le spectateur bien qu’il soit informé du plan mis en place par Lise et Isabelle pour l’aider à échapper à la mort.
Tout au long de cette scène, on remarque que Clindor manifeste une peur de mourir qui le pousse à une théâtralisation de sa mort. Il se sert d’un vocabulaire dramatique pour exprimer sa peur comme on peut le voir dans les termes « les horreurs de ce mortel effroi, » vers 1227. Il se retrouve face à ce qu’il pense être ses derniers instants de vie, et créé même une hypotypose puisqu’il réussit à susciter une angoisse chez le spectateur qui peut totalement imaginer ce qu’il va se passer à la façon dont Clindor met en scène sa « futur » mort. C’est ensuite qu’il utilisera le complément circonstanciel de temps et adverbe « demain » vers 1257 « demain on fera de mon courage un grand crime », ce qui montre qu’il s’admet vaincu puisqu’il est persuadé qu’il va mourir, cela rend l’emploi du futur renforcé. Clindor décrit ensuite sa mort comme s’il y assistait et en fait toute une mise en scène, on remarque donc une