SEQUENCE N°1 : LE THEATRE, TEXTE ET REPRESENTATION DU XVIIe SIECLE A NOS JOURS
Acte V, scène 7 dans son intégralité :

Molière de son vrai nom Jean-Baptiste Paquelin, appartient au classicisme, mouvement littéraire et culturel du XVIIe siècle.
Fils du tapissier du Roi, après avoir suivi un enseignement jésuite, il fonde sa troupe, l’Illustre Théâtre en 1643 avec
Madeleine Béjart sous la protection de Monsieur frère du Roi. Il a donné ses lettres de noblesse au genre de la comédie mais il rencontre des obstacles notamment avec sa pièce Le Tartuffe parce qu’elle dénonce les faux dévots et l’hypocrisie religieuse. Molière devient la cible de « la cabale des dévots ». Il modifie ainsi sa pièce 3 fois en raison de la censure. En
1664, Tartuffe ou l’Hypocrite, en 1667 Panuffe ou l’Imposteur et en 1669 Le Tartuffe ou l’Imposteur. T. s’introduit chez
Orgon en tant que directeur de consciences. Il réussit à le tromper au point de s’approprier toute sa fortune et est sur le point d’épouser sa fille Marianne. Il a tenté de séduire Elmire la femme d’Orgon. Celui-ci est sur le point de se faire emprisonner parce que T. a dévoilé l’existence d’une cassette compromettante.
En quoi cette situation finale est-elle un coup de théâtre ? Tout d’abord nous verrons en quoi ce passage dresse le portrait d’un imposteur puis nous étudierons le double dénouement qui résout l’intrigue et enfin nous analyserons l’éloge du Roi
Louis 14.

I-Le portrait d’un imposteur
En effet, T adopte une attitude triomphante au début de la scène.

1) Une attitude triomphante
*T. emploie un ton ironique  « tout beau » vers 289 = répétition
*Il veut marquer sa supériorité  « on » vers 291= désigne les gardes du roi
*Il est sûr de lui comme s’il était le maître de maison négation vers 290, 295 et 299 = rien ne peut s’opposer à lui
*A chaque fois, il reprend la même idée utilisée par ses interlocuteurs pour répondre à ses accusateurs. Il retourne toutes les accusations à son avantage et