Introduction: Chaque recueil de St J. P. prend place ds le mvt général de son oeuvre. Amers, par exemple, se présente cme une vaste poésie s'inspirant des formes et des modes d'expression du théâtre antique. Toute l'oeuvre de St J. P. ne cesse de dire la chronique de l'humanité qui se cherche, et élève d'emblée tte anecdote au niveau du mythe. C'est pk on peut dire que le mystère qui enveloppe les plus belles images doit etre accepté cme l'expression mm du fait poétique. Dans le poème qui débute par 'ah notre cri fut cri d'amantes!', et que je vais commenter, St J. P. fait une sorte d'ode à la mer, la poésie, les femmes et l'amour. Il met en scème la tension vers l'harmonie, la recherche de l'absolu. Par l'intermédiaire de cette incantation pr honorer le rassemblement de la nature et de l'humain, il célèbre la perte de l'un ds l'autre pr aboutir a la vérité. On peut alors se demander en quoi le texte est un éloge au poète et aux femmes, qui créeront et participeront à un avenir nveau pr la création littéraire et pr l'humanité. Ds un 1e tps, on verra que le sauveur attendu par les femmes ds le texte est en fait le poète, perçu cme une sorte de Dieu. Ensuite on étudiera les sources d'inspiration que st la mer et les femmes. Enfin, on verra que le poète écrit ds le but de retrouver une certaine gloire perdue. I. L'homme tant attendu est le poète. Le poète est le maître, le guide : il est à la fois le créateur et le héros de sa tragédie. L'élu des dieux... =>évoqué au départ cme Dieu lui-mm : en effet, lorqu'elles en parlent, les narratrices le nomme 'Celui', ac un gd [C], ce qui est le propre du dieu de la religion chrétienne. De la mm façon, il semble être attendu cme le Messie, qui guidera les hommes et les mènera vers le Bien. Il est explicitement appelé 'homme des dieux' (l.25) =>On peut aussi remarquer que les jeunes filles sont qualifiées (l. 26) de safranées, qui est un terme récurrent ds la poésie de St J. P.. Or, le langage symbolique