L'assomoir

L’assommoir raconte l'histoire, 7ème ouvrage des Rougons Maquarts, il retrace la vie d'une population ouvrière de Paris, les ouvriers tâchent difficilement d'oublier, leur difficile condition de travail grâce à l'alcool qui coule souvent à flot. Au cours de cette scène centrale du repas, Zola décrit l'assistance dans une scène très colorée, pour révéler un moment où les corps se libèrent et s'abandonne, le thème de la nourriture conduit à l'usage d'une langue très savoureuse.
Dans une ville portuaire une jeune bourgeoise rencontre un ancien ouvrier de l'usine de son mari, elle va alors connaître une passion qui se développera tout au long du roman, elle rentre chez elle où elle a invité des connaissances mais sa pensée est ailleurs.
Marguerite Duras appartient au nouveau roman.
Moderato Cantabile est un rythme dans une partition musicale que l'enfant d'Anne s'obstine a ne pas respecter lors de ses leçons de piano. L’intérêt de ce passage réside dans la mise en scène d'un dîner à la fois romanesque et poétique mais vécu par un personnage esseulé.
La nourriture est personnifiée dans le texte, les êtres humains sont anonymes.
Le dîner s'ordonne autour du saumon et du canard, nourriture raffinée de fête tout deux sont personnifiés, ils sont apportés de manière théâtrale par des domestiques presque transparents comme si l'action humaine s'effaçait devant l'objet servi. Le saumon est comparé à un enfant de roi et sujet de verbe d'action comme passe ou continue sa marche inéluctable vers sa totale disparition. Le canard à l'orange est un met raffiné cuisiné ici de manière exotique qui est ici décrit de façon surprenante, dans un linceul d'orange. Le repas devient donc une cérémonie macabre où la nourriture est comparée à des êtres humains qui meurent dévorés, des personnages déshumanisés, des invités anonymes. La scène romanesque du repas joue sur l'absence de péripéties.
Les objets de prix sont mis en avant, ils sont sacralisés.
Une atmosphère