Commentaire baudelaire - les fenêtres.
Tout d'abord, Baudelaire nous présente l'observateur d'une façon générale : il utilise des termes impersonnels tels que « celui qui » ou des expressions fortes telles que « toujours », « ne jamais », et des temps, présent de vérité générale. De plus, nous constatons la présence d'une répétition de la notion de vie : « vit », « vie », « vie », « vie ».
Le poète introduit le sujet, à savoir la fenêtre derrière laquelle il voit une vieille femme, par une énonciation d'adjectifs tels que « profond », « éblouissant », « mystérieux », « fécond » et « ténébreux ». Les éléments concrets comme « la chandelle » ou « la fenêtre » et, par opposition, les éléments abstraits tels que les contrastes entre l'ombre et la lumière, la légende, l'âme (« qui je suis », « ce que je suis ») … contribuent à mettre en place la sensation que nous voyons un tableau, une peinture …
A partir du deuxième paragraphe, nous pouvons constater l'implication personnelle du poète grâce au « je ». Ceci indique peut être qu'il a vécu l'histoire dont il veut nous faire part ? De plus, nous pouvons douter sur le temps des verbes : est-ce un présent d'énonciation ou d'habitude ? Baudelaire nous décrit ce qu'il voit, à savoir « une vague de toits ». Le poète introduit donc une métaphore, puisque les vagues peuvent nous faire penser que les toits sont la mer, paysage paradisiaque