Commentaire sur « Madame Bovary. »

Gustave Flaubert devient chef de file du réalisme avec son livre à scandale Madame Bovary publié en 1857. L'extrait étudié se situe au chapitre VII de la deuxième partie. Cet extrait ce situe lors des comices agricoles, après la rencontre d'Emma et de Rodolphe où il tombe sous son charme et décide de tout faire pour la séduire lors de ces comices agricoles. Et avant la balade à cheval proposé par Rodolphe pour changer les idées à Emma, six semaines après les comices. Dans un premier temps nous verrons comment Flaubert fait du portrait de la vieille femme un portrait réaliste et pathétique. Puis dans un deuxième temps, nous étudierons la dénonciation d'une société défavorisée.

Dans cette partie, nous verrons que Flaubert fait du portrait de la vieille femme un portrait réaliste et pathétique.
Dans ce passage, une vieille femme reçoit une médaille pour ses cinquante-quatre années de travail en tant qu'employée de ferme. Nous avons une description physique et morale tout au long du passage. C'est une femme de petite taille et timide : « Alors on vit s'avancer sur l'estrade une petite vieille femme de maintien craintif ». Elle est habillé de façon très pauvre: « et qui paraissait se ratatiner dans ses pauvres vêtement ». Dès le début du passage Flaubert appuie sur le fait qu'elle soit pauvre et comme exclue de la société. Le portrait est très réaliste. On peut se visualiser les vêtements en lisant le texte : « Elle avait aux pied de grosses galoches de bois, et, le long des hanches, un grand tablier bleu. » Ainsi que la description de son visage: « Son visage maigre, entouré d'un béguin sans bordure, était plus plissé qu'une pomme de reinette flétrie.. » Il compare son visage à une pomme flétrie par le temps. Cela montre une nouvelle fois la vieillesse de cette femme. Nous pouvons aussi constaté que toute ces années de travail sont incrustées dans les manches de sa camisole: « La poussière des granges, la potasse des lessives