Commentaire Breve Invitée
Commentaire du texte Brève invitée
La poétesse française Andrée Chedid est une femme de lettres. Mère de Louis Chedid et grand mère de Mathieu Chedid (M).
Son oeuvre est un questionnement continuel sur la condition humaine et les liens entre l'Homme et le monde.
Le poème Brève invitée de 1965 est tiré du recueil Double-Pays et relate la relation mère - enfant.
Comment l'auteur arrive t-elle a retranscrire le lien qui uni une mère et son enfant?
Dans un premier temps nous allons voir quels sont les registres dans lesquels le poème s'inscrit, puis dans un second temps comment l'auteur surmonte t-elle l'éloignement de son enfant.
Les registres dans lesquels le poème d'Andrée Chedid s'inscrit sont tout d'abord dans le lyrique et le pathétique. L'auteur laisse beaucoup de place, voir même toute la place à l'expression de ses sentiments dans son oeuvre. À travers le chagrin, la tristesse que l'auteur évoque de la jeunesse de sa fille qui file : « Je te regarde demain t'emporte, Où je ne saurais aller ». Il est toujours question de temps entre les deux personnages, car elles n'ont pas le même âge et elles savent que la vie à une fin, surtout la mère « Ma vie s'éloigne à reculons ». Cette phrase à signifie que plus sont enfant grandit, plus elle, elle vieillit et plus sa fille avance dans la vie : « À toi les oiseaux et la lampe, À toi les torches et le vent» et plus elle approche de sa mort, de sa fin.
L'auteur, à travers ses lignes suscite chez le lecteur une profonde émotion par sa nostalgie de l'enfance de sa fille : « À toi l'impossible que j'aimais, À toi la vie, sel et soleil, À toi, brève invitée ». Le lecteur y est sensible, puisque lui même l'a vécu ou l'a retrouvé dans son entourage.
Ce poème fait aussi parti du registre tragique, car la passion anime la poétesse et son histoire se finie mal : son enfant prend son envole et cela lui brise le coeur : « À toi, brève invitée».
Mais même si cela à un goût de tristesse tant