Commentaire composé "colonel chabert" complet
« J’ai trouvé une idée merveilleuse, je serai un homme de génie », s’exclame Balzac au moment où il écrit Le Père Goriot. Balzac est un écrivain français du XIXe siècle qui écrit durant sa vie près d’une centaine de romans et nouvelles entre 1829 et 1852. En 1842, il publie le premier volume de la Comédie Humaine qui, selon lui, doit représenter une vaste fresque de la société française entre la Révolution et la fin de la monarchie de juillet. Il y répartit ses œuvres en trois grandes catégories : l’étude de mœurs, l’étude philosophique et l’étude analytique. Parmi les différentes rubriques de l’étude de mœurs, on retrouve Les « Scènes de la Vie Parisienne » qui regroupent plusieurs œuvres dont Le Colonel Chabert, paru en 1844. Cet ouvrage est un hommage rendu aux soldats de la vieille garde de Napoléon Bonaparte. On y découvre le combat d'un homme que tout le monde croyait mort à la suite d’une bataille. Dans cet extrait, le colonel attend patiemment, peut-être même trop, le moment de son entretien avec son avocat, Maître Derville. Ce personnage cache derrière son calme des sentiments et des impressions si inhumaines que cela nous mène à nous demander si ce personnage ne penche pas vers le fantastique. En effet, ce colonel nous est tout d’abord décrit dans un cadre obscur et lugubre puis, nous le percevons ensuite comme un homme meurtri. Petit à petit certains éléments insistent sur le côté presque