Commentaire composé Céline
Plan :
I. La vision des africains d'un colonial européen
A. Une haine compulsive…
B. ... Basée sur un racisme immuable II. Une critique de cette attitude
A. Un blâme des nègres
B. Qui vivent dans un environnement peu accueillant
En 1932, Louis-Ferdinand Céline, célèbre auteur de XXème siècle, écrivait Voyage au bout de la nuit, un roman qui l’a fait connaître mais l’a rendu controversé. L’extrait étudié est un passage de cette œuvre, se nommant « Des dégénérés ». En quoi Céline utilise-t-il l’argumentation pour défendre une thèse basée sur un simple racisme de sa part ? Pour répondre à cette question, il semble intéressant de mettre tout d’abord en évidence l’idée d’un anti-héros, dans une seconde partie, la vision de la société et la critique de la guerre.
Céline ici nous présente un texte hors du commun, il fait preuve de dureté et pose ces pensées très clairement. Il utilise de nombreuses phrases courtes ainsi qu’un vocabulaire familier tout au long du texte, cela donne un rythme saccadé au texte et rend le message confus. Le chiasme au début du texte nous met directement dans le contexte « Le jour c’est la chaleur, mais la nuit, c’est le bruit qui est le plus difficile à supporter » la vision de l’auteur à propos des lieux nous lance directement dans la critique de la société de laquelle il va nous parler. Cet effet donné par l’auteur est accentué par la violence de ces propos « c’est tout crevé et tout pourris » l.34. Une réelle haine, envers les « nègre » émane de ce passage. Il les compare à des animaux l.34 « Dans la journée c’est accroupi, on ne croirait pas ça capable de se lever pour aller pisser le long d’un arbre ». Cet argumentaire est basé sur des propos infondé et raciste.
L’auteur nous donne clairement