12/02/2013
Premier commentaire composé ________________________________________________________

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Cette scène est un extrait du chapitre 10 de La Bête Humaine d’Emile Zola, publié en 1890, ayant comme personnage principal Jacques Lantier. Cet extrait se passe juste après que Flore ait appris que Jacques avait une liaison avec Séverine. Elle décide donc de mettre fin à ses jours en se confrontant à la Lison (la locomotive de Jacques, à laquelle il est très attaché) créant ainsi un accident qui ferrait périr Jacques, Séverine et la locomotive).
Nous allons donc chercher à expliquer en quoi le choc entre la Lison et Flore peut être qualifié de « combat épique ».
Pour cela, nous allons montrer que cet extrait est du registre épique mais nous devons d’abord prouver que Flore va se confronter à la Lison ; et que celle-ci accepte la confrontation. C’est la confrontation du bien (Flore) et du mal (la Lison).

Tout d’abord, nous pouvons observer la marche mortelle de Flore: les répétitions du verbe « marcher » et autres expressions marquants son avancement : « marcher, marcher devant elle » (lignes 3 et 4), « marcher encore » (ligne 4), « aller ainsi depuis des heures » (lignes 6 et 7), « marcher jusqu’au bout » (ligne 13), « une nouvelle poussée en avant » (lignes 15 et 16), « elle avançait maintenant d’un pas allongé, sans courir pour autant » (lignes 22 et 23), « sans cesser sa marche » (lignes 31 et 32) et «Et elle marchait toujours, elle se dirigeait droit dans la fournaise » (lignes 38 et 39) ; tous comme la répétition du mot « mort » : « cette mort qu’elle voulait » (lignes 7 et 8), « de mourir toute droite » (lignes 13 et 14) ainsi que le fanal du train évoquer ligne 16 par exemple faisant de la lumière telle « le tunnel de la mort ».
Malgré cette marche mortelle, Flore apparait telle une héroïne pleine de bravoure et déterminée. En effet comme