Commentaire composé la confession d'un enfant du siècle
En premier lieu, on s'intéressera à la torture d'un homme infligée par le doute, et en deuxième et dernier lieu, on verra les caractéristiques d'un amour typiquement romantique évoquées dans ce passage.
Dans cet extrait, Brigitte confesse un mensonge, Stradella n'est pas l'auteur du morceau qu'elle vient de jouer au piano, c'est elle. Octave réagit alors violemment et se sent trahi. D'abord en proie au doute, le héros de Musset sombre très vite dans la tourmente, voire même la paranoïa.
Le champ lexical du mensonge, avec des termes comme "trompé", "je vous en ai fait accroire", "la dupe", "vous mentez si bien", "vous savez donc mentir", est nettement présent au milieu du passage. Octave va même lui aussi jusqu'à mentir à Brigitte en lui affirmant qu'il n'y a rien lorsqu'elle remarque qu'il change "de visage". Dans cet extrait, ce mensonge, qui semble insignifiant pour Brigitte, bouscule complètement l'esprit d'Octave et devient alors l'élément perturbateur. Musset présente