Commentaire composé, la mort de gavroche
Tout d'abord, la composition spécifique de l'extrait fait que le temps nous parait à la fois rythmé et suspendu. En effet, le texte est organisé de tel sorte que s'alternent des paragraphes ou le temps semble s'arrêter avec des paragraphes ou il y a beaucoup de mouvement. On distingue alors huit parties. De la ligne 1 à 12, l'action suit son cours, de la ligne 12 à 16, la chanson suspend le temps, et cela s'enchaîne régulièrement, de la ligne 17 à 20, 20 à 28, 29 à 41, 42 à 47, 48 à 51 puis 52 à 53. Ainsi dans les passages ou le temps est suspendu, on observe soit une chanson, soit un imparfait de répétition. Cet imparfait qui revient de la ligne 30 à 41 ne sert pas à décrire, mais à raconter comment Gavroche réussit ses prouesses, à ramasser les cartouches sous le feu des gardes nationaux, et l'imparfait décrit alors un récit itératif. Dans ce paragraphe, les actions se répètent mais l'imparfait sert à montrer que Gavroche est invulnérable, "on le manquait toujours". De plus, "chaque fois que le face camarde du spectre s'approchait, le gamin lui donnait une pichenette", cette phrase nous