Commentaire composé le père goriot, de honoré de balzac
Le père Goriot (1835)
I. Un homme en apparence débonnaire
a) Une certaine prestance et un contraste séduisant
Vautrin, comme nous le décrit Balzac, nous apparaît en premiers lieux comme un personnage imposant que l'on remarque facilement grâce à cet énumération d'adjectifs « Il avait les épaules larges, le buste bien développé, les muscles apparents ». Il souligne même une certaine animalité par l'expression : « des mains épaisses, carrées et fortement marquées aux phalanges par des bouquets de poils touffus et d'un roux ardent ». Un contraste se forme entre sa virilité notable et par « sa grosse gaieté qui ne déplaisait point ». Cette nuance exprimée par plusieurs antithèses : « Il était obligeant et rieur » et « ses obligés seraient morts plutôt que de ne pas le lui rendre », vient apporter à la description une légèreté dans le caractère et infirme la dureté physique du personnage, « Sa figure, rayée par des rides prématurées [...] que démentaient ses manières souples et liantes ».
b)Une affection débordante
Ressort de ce portrait un trait de caractère qui est celui de rendre service aux autres. Il est décrit comme généreux, serviable et futé : « Il avait prêté plusieurs fois de l'argent », « Si quelque serrure allait mal [ …] Si quelqu'un se plaignait trop, il lui offrait aussitôt ses services » La répétition en ''si'' met en avant cet effet de débrouillardise, et l'énumération de verbes d'actions nous prouve son habileté et son adresse : « il l'avait bientôt démontée, rafistolée, huilée, limée, remontée ».
La préposition « malgré » vient marquer une certaine transition entre les deux supposées faces du caractère de Vautrin et soulève à cet instant les doutes du lecteur qui se rendent comte d'un personnage plus mystérieux, et complexe.
II. Un personnage inquiétant
a) Une fausse bonhomie
La curieuse affection qu’il porte à l’égard de la propriétaire et la relation intrigante entre ces deux personnages « qu’il appelait