Commentaire composé, les faux monnayeurs
Vendredi 26 novembre 2010
Commentaire composé :
Les Faux-Monnayeurs, André Gide
Les Faux-Monnayeurs d’André Gide paraît en 1925, durant l’entre deux-guerres. Gide peint ses personnages à une époque où la bourgeoisie est au sommet d’une société dirigée par les dogmes religieux. Le passage que nous allons traiter est le dernier extrait du Journal d’Edouard, écrivain qui débute un nouveau roman intitulé Les Faux-Monnayeurs également. Ainsi, nous apprenons que le petit Boris s’est suicidé et Edouard nous narre sa rencontre avec La Pérouse. Celui-ci est en proie à un violent transport et s’interroge sur l’existence de Dieu et du Diable. Cependant, dans quelle mesure l’écriture des Faux-Monnayeurs par Edouard est- elle l’opportunité de remettre en cause la suprématie religieuse ? A travers une première partie nous évoquerons en quoi le suicide de Boris est-il le triomphe du Diable, puis nous évoquerons le cynisme religieux dont fait preuve La Pérouse.
Edouard est une mise en abime de l’auteur, qui à travers le journal, qui révèle sa profonde solitude, et l’écriture des Faux-Monnayeurs également par celui-ci, peut ainsi faire passer ses propres pensées, son avis et ses questionnements dans le livre. Cependant le personnage de Boris est lui aussi une mise en abime de Gide. Dans son journal qui révèle sa profonde solitude, Edouard ouvre l’extrait sur le suicide du petit Boris. Il qualifie cet évènement de « fait divers » (ligne 5) et justifie