Commentaire composé sur femme noire
Senghor est né en 1906. Il marqua la poésie française du XXème siècle par l’apport d’un nouveau souffle, celui de ce qu’il appela lui-même la « négritude ». Femme Noire est un poème de Léopold Sédar Senghor sur la négritude extrait du recueil Chants d'ombre. Contre le colonialisme et revendique la culture noire, la façon de voir, le langage, le continent africain, le métissage. Publié après la seconde guerre mondiale. Ce poème est une ode à l’amour, à la femme, à la terre africaine.
Tiré du recueil « Chants d’ombres », publié en 1945 par Seuil, ce poème « Femme noire » est composé des trois strophes de cinq vers chacune ainsi que d’une quatrième strophe de trois vers. Son auteur, Léopold Sédar Senghor (1906-2001), est un poète africain, d’origine sénégalaise, exilé en France à l’âge de 22 ans. Dans ce poème, Senghor rend hommage à l’Afrique, sa terre natale, à travers la beauté de la femme noire.
Dans ce commentaire composé, nous étudierons l’admiration de l’auteur pour la femme africaine ainsi que pour sa beauté particulière. Nous découvrirons aussi que celle-ci est, métaphoriquement, la terre d’Afrique. Puis, nous essaierons de voir en quoi « Femme noire » est un poème de la négritude.
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Axe 1 : Un hymne lyrique à la femme noire : * L’absence de déterminants qui caractérisent précisément la femme signifie que le poème s’adresse à toutes les femmes noires. Il généralise et valorise l’Afrique. On remarque la revendication des valeurs africaines avec la présence de paysages africains : « savane » « gazelle » « mali » « tamtam ». On a un aspect rythmique avec l’anaphore de « femme noire » au début de chaque strophe. « Femme nue, femme noire » et « femme nue, femme obscure » qui constituent un genre de refrain qui revient avec un rythme binaire. On retrouve la tradition africaine avec les percussions « tam-tam » « chant spirituel » mais aussi des chants marqués par le métissage « voix grave de contralto » Les vers irréguliers et l’anaphore