Introduction :

Au XIXème siècle règnent les mouvements du romantisme, du réalisme, et enfin, du naturalisme dont Victor Hugo était le chef de file. En 1892, celui-ci publie Les misérables, qui incarne le romantisme par excellence, et dont l’extrait étudié est tiré de son dixième chapitre ; « La descente ». Problématique. La première partie étudiée montrera que la société pousse le personnage à la prostitution, puis, la seconde partie traitera des déchéances matérielles, physiques et morales de Fantine.

I. Une société qui pousse à la prostitution.
A. L’héroïne est comme persécutée. Les gens auxquels le personnage doit de l’argent ne l’oublient pas, et même, lui rappellent qu’elle a fort interet à se dépecher de les rembourser. Il ne lui laissent aucun repos ; « Elle les trouvait dans la rue, elle les retrouvait dans les escaliers ». L’itératif « re » écrit devant le verbe « trouvait » insiste sur le fait que les personnes qui attendent leur argent persécutent Fantine, alors qu’elle n’a pas les moyens de les payer. Celle-ci est alors contrainte de se faire « fille publique ».

B. Une société de malhonnêtes. Ensuite, Fantine est soumise à la ruse d’un couple profiteur, les Thenardier, qui menacent de mettre Cosette, la fille de l’héroïne, à la porte, alors qu’« elle est » très malade, si Fantine ne leur donne pas les 100 Francs, qu’elle n’a pas. La gradation dans la subordonnée « Cosette, toute convalescente de sa grande maladie, par le froid, par les chemins, et qu’elle deviendrait ce qu’elle pourrait, et qu’elle crèverait … » insistent sur le fait que la situation de Cosette pourrait s’aggraver si l’argent n’était pas versé, et donnent ainsi un sentiment de peur au personnage. Les questions rhétoriques « Que voulait-on d’elle, bon Dieu ! » et « Mais où y a-t-il un état à gagner cents sous par jour ? » accentue le coté dramatique de la situation et montre que Victor Hugo dénonce la situation de son personnage. C’est donc pour le bien de sa fille