Commentaire composé sur voyage au bout de la nuit de céline paru en 1932
Au commencement de la grande Guerre, de nombreux français s'engagent dans l'armée. Ce conflit mondial est connu pour ses grandes pertes humaines. De nombreux ouvrages retranscrivent cette hécatombe, à l'instar de Céline qui reprend ce thème dans son premier roman, Voyage au bout de la nuit paru en en 1932. Dans un extrait François Bardamu assiste à des incendies de guerre qu'il décrit avec gaieté. Comment expliquer ce paradoxe entre ce spectacle funeste et la manière qu'a l'auteur de le relater ? Le narrateur assiste impuissant à cette admirable hécatombe qu'il décrit au loin, fasciné.
Ferdinand Bardamu, soldat dans l'armée Française durant la première mondiale, se perd lors d'une mission de reconnaissance. Il assiste à un brasier qu'il admire à quelques kilomètres : « On en approchait pas beaucoup[…] », « en spectateurs pourrait-on dire[…] ». Il est fasciné par cette force destructrice d'une beauté étonnante qu'est le feu. Dans cette extrait, de nombreux verbes de perception sont présent, Ferdinand contemple cette scène. :Il « remarquait » les villages, les « regardait » d'assez loin. Le narrateur donne une image majestueuse aux flamme qui « dominaient » le paysage, il établit un raport de force entre les flammes et les les villages. L’intérêt du personnage pour cette scène, donne à cette dernière un caractère mystérieux. Le lecteur est attiré pas ce brasier, par ce spectacle captivant le soldat. Ce tableau est décrit gaiement par l'auteur qui savoure cet instant que le feu rend merveilleux.
Dans cet extrait, le narrateur met en avant la splendeur ainsi que la joie du feu. Il ne se rend pas compte de la gravité de l'instant qu'il observe. Il est en admiration devant cette scène macabre qu'il perçoit étrangement comme joyeuse. Les villages brulant autours de lui sont assimilés à un « très grand cercle drôle de fête ». Le feu qui, habituellement est assimilé aux enfers, aux