Commentaire composé sur l'alambic
- « Ils courent. » v56 « J'y cours […] Sa garde me suit » v61 « Ils s'arrêtent » v59 - « Tout son corps n'est bientôt qu'une plaie » v56 - « Traîné par les chevaux que sa main a nourris » v54
- « De son généreux sang la trace nous conduit./Les rochers en sont teints ; les ronces dégouttantes/Portent de ses cheveux les dépouilles sanglantes. » v62 à v64
- « Et que méconnaîtrait l’œil même de son père. » v75 - « Inexorables Dieux , qui m'avez trop servi ! »v78 - Vocabulaire de la perception auditive, pour solliciter les sens et rendre le récit vivant. Ce vers montre aussi que la situation échappe à Hippolyte, qui ne peut plus contrôler ses chevaux. - Verbes de mouvement pour montrer le désordre, l'agitation, la tourmente. Perception visuelle. Les gardes d' Hippolyte imitent Théramène, et ont l'air déconcertés, choqués et ne savent pas ce qu'il faut faire. - Métaphore qui compare le corps d'Hippolyte à une plaie, pour montrer la gravité de ses blessures. - Synecdoque : la « main » désigne Hippolyte tout entier. Fils d'une amazone, il aime la nature et les animaux. Ce vers suscite l'horreur car Hippolyte aura élevé les chevaux qui seront partiellement responsables de sa mort. - Image de la mort à travers le sang, la violence de cette mort est montrée par la parole et passe par une description du paysage pour ne pas annoncer la mort d'Hippolyte de manière trop brutale mais crée également un effet d'attente chez le spectateur, lui donner une vision, pour le captiver jusqu'à la fin du récit et ne pas gâcher toute la mise en place qui s'est faite avant ce passage. Cette mort horrible suscite horreur et pitié : la carthasis. - Le récit se termine sur une image tragique et cruelle : Hippolyte est complètement défiguré et méconnaissable. Insistance sur « l'oeil » avec « même » - Utilisation de l'exclamation pour montrer le chagrin, le sentiment d'impuissance et la