commentaire composé
En 1862, paraît Les misérables , roman de Victor Hugo. Cosette, une jeune fille confié par ses parents aux Theradiers apparaît dans cet extrait descriptif. Ceux-ci sont abominables envers elle. Dans le passage proposé, la fillette doit aller jusqu'au puit pour ramener de l'eau à ceux qui l’hébergent, alors que la nuit tombe et que le noir est sa plus grande phobie. Voyons en quoi cette foret effraie et est fantastique par l’intermédiaire de la description de la nature elle-même et de la vision de Cosette, qui à une peur démesurée de cette foret.
Tout d'abord, nous pouvons voir que la nature est décrite lorsque le soleil se couche. En effet, « le ciel était couvert de vastes nuages noirs qui étaient comme des pans de fumée » (l.1.2), le ciel sombre semble laisser derrière lui un désastre, tel qu'un incendie. De plus, « la brume, lugubrement empourprée, élargissait l'astre » (l.9) , comme si le feu s'éloignait pour laisser place au terre ravagé. Le champ lexical des ténèbres est omniprésent, notons par exemple les mots « vastes » (l.1), « tragiques » (l.2), « ombres » (l.2), « rougeur horrible » (l.8), « lugubrement » (l.8) . Les couleurs noires et rouges dominent, « Cosette se sentait saisir par cette énormité noire de la nature » (l.43) et « la brume [était] lugubrement empourprée » (l.8). Celle-ci représente le diable, dont les couleurs par excellence sont le rouge et le noir. La planète Jupiter est décrite par Victor Hugo comme « une grosse étoile » (l.5), elle était « très près de l'horizon » (l.6) . Cosette est effrayé, car c'est en faîte le soleil qui se couche pour laisser place à la nuit. Les adverbes « vaguement » (l.3) et « lugubrement » (l.8) sont disproportionné, ils sont mis en scène pour montrer l'évolution de l'arrivée des ténèbres, c'est une gradation. L'atmosphère devient très lugubre.
« Le vent froid [qui]