Commentaire composé
Nous allons donc développer la dimension réaliste que détient le passage du roman. Tout d'abord, les personnages eux-mêmes sont réalistes avec leurs métiers qui sont issus de milieux modestes. Les héros sont des cheminôts et mécaniciens. Le texte a un aspect documentaire qui accentue la dimension réaliste. On peut le retrouver avec le champs lexical du train comme le "tender" : wagon qui contient le charbon et l'eau, "la porte du foyer" ou encore "la tringle du sifflet". On le retrouve aussi dans les nombreuses descriptions des gestes techniques exécutés par les héros : "le mécanicien devait faire sont geste, ouvrir la porte du foyer pour que le chauffeur mît du charbon" mais aussi : "il fallait à chaque instant le chauffeur prît sa pelle pour déblayer le charbon, au fond du tender, entre les parois du récipient d'eau". La dimension réaliste est donc représentée tout d'abord par les héros puis par l'aspect documentaire du passage. De plus, le cadre spatio-temporel rend le passage réaliste. Les lieux que Zola présente sont réels comme par exemple Rouen, Barentin, Bolbec, Yvetot ou encore Motteville qui se trouvent en Normandie. Le cadre est donc réel avec la neige, le froid. Il y a aussi des indications de temps qui décrivent une aube hivernale : le soleil ne commence à se lever qu'à 7 heures 45 "il était sept heures trois-quarts, le jour naissait". Une fois de plus, la dimension réaliste est représentée dans le passage mais cette fois-ci avec des indications de temps mais aussi de lieux. Pour finir ce sont les conditions météorologiques qui donnent la dimension réaliste. Zola décrit une tempête de neige