Commentaire de bibliotheque de babel
PB : un univers paradoxal et infini I. L’univers : une bibliothèque infiniement étendue
1. Bibliothèque, une métaphore de l’univers
Dans le début de ce roman, Borges a écrit « L’univers(que d’autres appellent la bibliothèque ) se compose d’un nombre indéfini, et peut-être infini...» et à la fin du récit, on peut trouver ces phrases: la Bibliothèque est illimitée et périodique. S’il y avait un voyageur éternel pour la traverser dans un sens quelconque, les siècles finiraient par lui apprendre que les mêmes volumes se répètent toujours dans le même désordre –qui , répété, deviendrait un ordre. Alors, univers et la bibliothèque, sont la même chose dans ce récit, ou on peut dire que la bibliothèque est une métaphore de l’univers.
②La signification de BABEL
La tour de Babel est une tour évoquée dans la Genèse[]. Après le Déluge,] les premiers hommes entreprennent sa construction pour atteindre le ciel, mais Dieu interrompt leur projet qu'il juge trop ambitieux, en brouillant leur langage et en les dispersant sur la terre. Donc la Bibliothèque Babel, cela a plusieurs significations : le but et la fonction de la bibliothèque: atteindre à l’infinie ; un désordre qui pourra devenir un ordre dans la répétition. La tour de Babel est détruit par Dieu, mais la bibliothèque « ne peut être que l’oeuvre d’un dieu », la tour Babel effondrée est reconstruite sous la forme de la bibliothèque.
II. désordre du monde
①la disparition du sens du langage
Dans la bibliothèque, la nature informe et chaotique se trouve presque tout les livres. Un livre, comprend les seules lettres MCV perversement répétées de la première ligne à la dernière, et un autre, est un pur labyrinthe de lettres... Et il n’y a pas dans la vaste bibliothèque, deux livres identiques. Trop de cacophonies insensées, trop de galimatias, trop de incohérences, le livre ne dit rien par eux-mêmes, on a seulement les vingt-cinq symboles de l’orthographe, mais on a déjà perdu le sens du