Commentaire de fénelon
Tout d’abord Fénelon relate une nature paradisiaque qui dépayse. En premier lieu, la Bétique est un lieu utopique, mythique, enchanteur, simple, les Aventures de Télémaque mentionnent « le fleuve Bétis » (l.1), « la grande Afrique » (l.4), « le grand Océan » (l.2),coupé du monde, isolé par « les Colonnes d’Hercule » (l.3) et par la mer qui « sépara autrefois la terre de Tharsis » (l.4) qui est l’ancien nom de la péninsule ibérique et qui suffit à l’Homme ; Fénelon semble évoquer l’Andalousie actuelle, du moins dans son état antique. Un pays extraordinaire qui semble avoir conservé « les délices de l’âge d’or » (l.5) expression qui renvoie à une période mythique de l’humanité, où la nature y est abondante. L’auteur évoque celle-ci grâce à de nombreux champs lexicaux.
En effet, le champ lexical de la nature est omniprésent avec ces termes « vallons » (l.9), « de lauriers, de grenadiers, de jasmins et d’autres arbres toujours verts et toujours fleuris » (l.10), « montagnes » (l.11) on peut parler d’une nature très riche semblable à une nature méditerranéenne, décrite grâce à l’aide du procédé de la répétition ainsi que, celui de l’énumération, cache des métaux précieux. De plus, l’idée de paradis est argumenté avec le champ lexical de l’eau « le fleuve Bétis » (l.1), «