Commentaire de texte de saint-thomas d'aquin portant sur le vol
La réflexion de Saint Thomas d’Aquin peut être divisée en trois parties. Dans un premier temps (l. 1 à 7), l’auteur énonce ceci, suite à un raisonnement déductif : le droit humain étant issu des droits naturel et divin (majeure, principe incontestable en admettant l’existence d’un droit divin), et Dieu ayant mis sur Terre, pour nos besoins, des choses à la disposition de tous (mineure), alors le droit humain devrait aller de pair avec le droit divin et accorder à tous les Hommes des biens selon leur nécessité, même s’ils ne les possèdent pas (conclusion). En deuxième lieu (l. 7 à 15), il énonce ce qui est conséquent à sa précédente conclusion, citation à l’appui : chacun se doit d’aider les plus démunis avec leurs propres biens, par charité. Finalement (l. 15 à 21), l’auteur énonce sa thèse : le vol, condamnable selon le droit humain, est conforme aux droit divin et naturel lorsqu’il s’agit d’une nécessité impérieuse. Dans ce cas, l’acte ne peut même pas être considéré comme un «vol».
Il s’agit maintenant d’étudier linéairement les étapes de la réflexion de l’auteur.
Saint Thomas d’Aquin entame sa réflexion en suggérant une relation