Commentaire de texte sur le misanthrope
I : Plan
1er axe : l’acte de caricature d’un précieux en représentation, obnubilé par le paraître a) Besoin d’Oronte de se justifier (v. 305 et 307) b) Vanité d’Oronte (v. 314) c) Oronte a composé un sonnet avec beaucoup de difficultés ; n’y porte pas grand intérêt ; l’a fait en guise d’appât pour se faire remarquer d) Oronte ne comprend pas les reproches d’Alceste
2e axe : la mise en scène du comique a) Oronte et le sonnet composé pour impressionner Alceste : ridicule (v. 305, 307 et 309), vantard (v. 313) b) Philinte : hypocrisie par des commentaires élogieux du sonnet, provocation d’Alceste qui tente de rester poli (v. 319, 325, 333, 336 et 338) c) Alceste : misanthrope 1. Presse Oronte à propos du sonnet (passage de l’indicatif à l’impératif, v. 314) 2. Contredit systématiquement Philinte (v. 320, 326, 334 et 338) 3. Critique le sonnet de manière virulente (tirades) 4. Laisse exploser sa colère (v. 376 et 385-388)
II : Rédaction
La scène est la lecture qu’Oronte fait à Alceste et Philinte d’un sonnet de sa composition. L’atmosphère générale est celle d’un précieux qui veut impressionner son entourage, mais manque complètement son but.
Dans cette scène, Oronte est la représentation parfaite d’un précieux. Un précieux est une personne qui ne s’attache qu’à son paraître à travers sa façon de parler, de s’habiller, l’expression de ses idées.
Oronte annonce en grande pompe qu’il a composé un sonnet. Il en interrompt à tout moment la lecture en introduisant des commentaires qui témoignent en réalité de son autosatisfaction permanente, comme par exemple aux vers 305-311 : « C’est un sonnet », « C’est une dame qui de quelque espérance avait flatté ma flamme », « Ce ne sont point de ces grands vers pompeux mais de petits vers doux, tendres et langoureux ».
Sa vanité transparaît tout le temps, par exemple au vers 313 : « Je n’ai demeuré qu’un quart