commentaire de texte sur l assommoir
Emile Zola chef de file du naturalisme , mouvement littéraire fondé sur l 'observation des personnages dans un milieu donné , ces derniers étant influencés par ce milieu et le poids de l hérédité ,il a écrit la série les Rougon Macquart , l histoire d'une famille sous le second empire . L ' assommoir paru en 1877 ,qui est le septième volume de la série : il présente la vie des ouvrier au 19 eme siècle et insiste sur le thèmes de l alcoolisme et de la misère du peuple .
Dans cette extrait Zola décrit Gervaise qui a été prise d’un désir subit d’aller voir Goujet qui travaille à la forge. Prétextant d’y rejoindre son fils Étienne qui travaille avec lui comme apprenti, elle arrive à le rencontrer. Elle croise également Bec-Salé, un ouvrier ivrogne qui lance un défi à Gueule-d’Or . L’extrait nous montre cet homme qui incarne l’ouvrier modèle réaliser un exploit où le schéma de l’amour courtois prend la forme d’un récit épique dégradé.
I. Le passage est naturalisme
Ce passage de l assommoir est naturalisme puisqu'il décrit précisément la réalité .Il décrit et colle parfaitement à la réalité de la seconde moitié du XIXe . Il nous est démontré avec « d'abord écrasant le métal au milieu , puis le modelant par une sérié de coups d'une précision rythmé »
Le travail de Goujet se caractérise par la force et la précision tel un héros. D’un côté, son cou est « pareil à une colonne» d’un autre, « blanc comme un cou d’enfant »; l’homme débute jetant à Gervaise «un regard plein d’une tendresse confiante » et « beau, tout-puissant ». Le choix même de la métaphore est surprenante pour un travail de force, et le surnom féminin donné par le lourd marteau qui « continuait ses révérences de grande dame » relève de cette même alliance entre le féminin et le masculin.
II. Le texte dépasse , transforme la réalité . Goujet devient dans son duel comparable à un bon Dieu, à une colonne de marbre, à un géant.
Héros d’épopée, galant de