Commentaire de texte, voyage au bout de la nuit, céline
Nous verrons donc que cet extrait est un instant festif grâce au passage du régiment militaire tel une grande parade ; mais que c’est aussi un instant glorieux pour Ferdinand qui n’hésite pas une seule seconde à partir à la guerre. Tout d’abord, le passage du régiment ressemble plus à une fête de village qu’à un défilé militaire, comme le montre les expressions « Des civils et leurs femmes qui nous poussaient des encouragements, et qui lançaient des fleurs » ou « Il y en avait des patriotes ! », mais aussi l’évocation de la musique et les expressions « on tourne la rue », « on a marché longtemps » ou « il y en avait encore des rues » qui donnent une impression de mouvement. Aussi, le colonel est censé être un personnage militaire important car il peut décider en temps de guerre de la vie ou de la mort de beaucoup de personnes. Mais ici, le narrateur le présente comme un personnage très aimable et le sort de sa fonction avec des phrases telles que « il avait l’air bien gentil et gaillard, le colonel » ou « le colonel et sa musique ». On voit bien ici que le colonel n’impressionne personne. Mais cette parade militaire ne serait pas aussi festive s’il n’y avait personne pour y assister. En effet, le régiment passe devant toute une foule de spectateurs, qui partagent une joie collective comme le montrent les expressions « Il y en avait des