Commentaire de texte
Dans cette extrait, on peut constater que Henriette fait preuve d'une grande ingéniosité dans ces argumentations pour convaincre sa sœur Armande que les femmes ne sont pas faites que pour être savantes : « pour différents emplois nous fabrique en naissant ; et tout esprit n'est pas composé d'une étoffe qui se trouve taillé à faire un philosophe ». Henriette ne veut pas suivre l'éducation que sa mère essaye de lui enseigner, elle veut une vie simple, une vie normale. Elle veut se marier « Tandis que mon esprit, se tenant ici-bas, goutera de l'hymen les terrestre appas ». Dans les 6 derniers vers, Henriette veut convaincre sa sœur que toutes deux peuvent satisfaire les désirs de leur mère mais dans des domaines différents même contradictoires « Ainsi, dans nos desseins l'une et l'autre contraire, Nous saurons toutes deux imiter notre mère ». Armande de le domaine et la philosophie « du coté de l'âme et des nobles désirs », « aux productions d'esprits et de lumière » et Henriette dans le domaine et de la famille « du côté des sens et des grossiers plaisirs », « dans celles, ma sœur, qui sont de la matière ». Henriette a de la répartie pour persuader sa sœur que le destin des femmes n'est pas forcément celui qu'elle pense et qu'il peut varier. Dans les paroles d'Henriette, elle utilise un registre ironique, Molière nous le montre quand elle retourne un argument d'Armande contre elle « Si le vôtre est né propre au élévations Où