Commentaire de thérèse raquin
Écrivain du XIXeme siècle Émile Zola est un auteur naturaliste et a ainsi écrit le roman Thérèse Raquin. Ce livre conte l'histoire de trois protagonistes, Thérèse mariée de force avec Camille et un vieil ami de ce dernier, Laurent. Mais Thérèse n'étant pas heureuse, Laurent devient donc son amant car il est robuste et a un tempérament sanguin contrairement au faiblard Camille. Les deux amants ne voulant plus se cacher en arrivent à tuer le mari gênant. Le passage que nous allons étudier se trouve après le meurtre, Laurent va à la morgue pour retrouver le corps de Camille et permettre à ses proches de faire leur deuil. Ainsi au fil de l'intrigue, le lecteur s'aperçoit de la dégradation de la relation des deux personnages restants à cause de leurs tempéraments, jusqu'à leur suicide. Le but de ce commentaire est de montrer que ce la scène de la morgue laisse place à une description impressionnante. Tout d'abord nous verrons que la scène est décrite de façon choquante puis, que nous avons une présentation pathétique du défunt.
Commençons par voir en quoi la scène est choquante.
L'auteur rend le texte répugnant par l'intermédiaire du réalisme, et même du naturalisme. En effet, le champ lexical du corps est présent dans le premier paragraphe, « Sa face, la tête, les cheveux, les tempes, les paupières, les lèvres, la langue, les dents, les bras, les clavicules, la peau, la poitrine, les jambes, les pieds ». Ici, la scène est décrite avec une précision anatomique, une démarche scientifique caractéristique du naturalisme est donc présente et cela contribue à faire une description impressionnante. De plus, le premier point est consolidé par un souci du détail de la part du narrateur, avec le champ lexical de pourriture et de la décomposition. Toujours dans le même paragraphe , des termes comme « boueuse, tuméfiée, dissoutes, perçait, crevé, lambeaux, pourrissaient, putréfaction » sont écrits. Ces détails crus et même choquants sont une