commentaire de zaziz dans le métro
─ Chuis Zazie ; jparie que tu es montonton Gabriel.
─ C’est bien moi, répond Gabriel en anoblissant son ton, oui je suis ton tonton.
La gosse se marre. Gabriel, souriant poliment, la prend dans ses bras, il la transporte au niveau deses lèvres, il l’embrasse, elle l’embrasse, il la redescend.
─ Tu sens rien bon, dit l’enfant.
─ Barbouze de chez Fior, explique le colosse.
─ Tu m’en mettras derrière les oreilles ?
─ C’est unparfum d’homme.
─ Tu vois l’objet dit Jeanne Lalochère s’amenant enfin. Tas bien voulu t’en charger, eh bien, le voilà.
─ Ça ira dit Gabriel.
─ Je peux te faire confiance ? Tu comprends, je ne veuxpas qu’elle se fasse violer par toute la famille.
─ Mais, manman, tu sais bien que tu étais arrivée juste au bon moment, la dernière fois.
─ En tout cas, dit Jeanne Lalochère, je ne veux pas que çarecommence.
─ Tu peux être tranquille, dit Gabriel.
─ Bon. Alors je vous retrouve ici après-demain pour le train de six heures soixante.
─ Côté départ, dit Gabriel.
─ Natürlich, dit JeanneLalochère qui avait été occupée. À propos, ta femme ça va ?
─ Je te remercie. Tu viendras pas nous voir ?
─ J’aurai pas le temps.
─ C’est comme ça quand elle a un jules, dit Zazie, la famille ça compteplus pour elle.
─ À rvoir ma chérie. À rvoir, Gaby.
Elle se tire
Zazie commente les événements :
─ Elle est mordue.
Gabriel hausse les épaules. Il ne dit rien Il saisit la valoche à Zazie.Maintenant il dit quelque chose.
─ En route, qu’il dit.
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Analyse méthodique du passage afin de préparer la lecture analytique.
Il s’agit d’un dialogue inséré dans unrécit : paroles rapportées au discours direct.
«qui l’interpelle » verbe de parole introducteur du dialogue, « qui » pronom sujet » réfère au GN « une mouflette ». On sait donc qu’une enfant de... [à continuer]