Commentaire de l'assomoir
Il s’agit d’une description naturaliste, telle que Zola en a écrite souvent au XIX ème siècle. Tout d’abord cette description de l’alambic est mise en scène dans un décor ou se trouve de nombreux personnages. En effet l’alambic se trouve « au fond, derrière la barrière de chêne » (l.4-5) d’une pièce ou Gervaise est accompagné par Coupeau « le zingueur qui l’avait suivie » (l.7) ainsi que Mes-Bottes. Ce sont ces personnage qui son pris par une envie de découvrir de près « le grand alambic de cuivre rouge » (l.5) qui les attirent pour son alcool. D’un autre coté, cette description est réaliste voir même technique. Ainsi Le zingueur montre a Gervaise en « indiquant du doigt » (l.8) toutes les pièces, aussi nombreuse soit-elles, en passant par l’endroit « d’où [tombe] un filet limpide d’alcool » (l.10) jusqu’aux multiples tuyaux qui s’enroulait dans tout les sens. On nous décrit aussi le son que produit cette machine qui ressemble à un « ronflement » (l.14). Cela nous présente dans les moindres détails de l’alambic du père Colombe.
Cette description si pointilleuse nous amène à nous dire que cette machine est peut être en réalité pas un simple alambic ou l’alcool coule a flot, mais plutôt une machine destructrice.
En effet si Zola nous décrit avec autant de soin cet alambic c’est pour nous le faire voir différemment après. Tout d’abord, la personnification de l’alambic par Gervaise et Mes-Bottes nous